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HISTORIQUE

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VERS 1930

C’est vers les années trente que sont ouverts les premiers cours du soir pour apprentis. Ces cours « complémentaires », comme on les appelait à l’époque, sont mis sur pied par la Société Industrielle et Commerciale de Montreux (SICOM), institution responsable de leur administration, de leur contrôle et de leur financement. L’enseignement est alors assumé par des maîtres auxiliaires provenant des établissements primaires et secondaires de Montreux.

DÈS 1934

Dès 1934, avec la désignation du 1er directeur M. Eugène Masson, et en application de la nouvelle loi fédérale sur la formation professionnelle, les cours du soir disparaissent pour céder la place aux cours du jour, désormais subventionnés par la Confédération, le Canton et la Commune de Montreux en assurant la gestion. De nombreuses classes sont créées tant dans le secteur artisanal (bouchers, boulangers, confiseurs, cordonniers, couturières, cuisiniers, jardiniers, monteurs-électriciens et sommeliers) que dans le secteur commercial (employés de commerce et de banque, sténo-dactylographes et vendeuses).

 

Dès lors la SICOM n’intervient plus dans le financement de l’Ecole complémentaire qui devient un établissement communal. C’est à la ville de Montreux qu’incombe le rôle de la gérer et de couvrir son déficit, sous le contrôle d’une commission des cours composée de sept membres représentant les divers secteurs économiques de la région.

Image de Naphat Buristrakul

DÈS 1946

Dès 1946, la destinée de l’Ecole complémentaire sera étroitement liée à celle des écoles primaires de Montreux par la nomination, à sa tête, de M. Victor Dentan, directeur des écoles primaires depuis 1944. L’effectif de ses classes augmentera sensiblement pendant un certain nombre d’années pour atteindre un plafond de 600 apprentis. Du fait du désintéressement des jeunes pour certaines professions, ce nombre va redescendre pour se stabiliser à 500 élèves vers 1960.

DÈS 1955

Pendant dix ans, l’enseignement est confié uniquement à des maîtres auxiliaires. Ce n’est qu’en 1955 que le premier maître permanent sera désigné en la personne de M. Roger Pfister, directeur de l’école. Deux nouveaux maîtres permanents seront nommés en 1958 et 1962.

Dès cette époque, l’Ecole professionnelle commerciale, artisanale et industrielle de Montreux doit faire face à de nombreux problèmes et voit sa structure se modifier complètement. La section commerciale prend de plus en plus d’importance. De nombreuses classes parallèles doivent être créées nécessitant l’engagement d’enseignants de plus en plus nombreux. Dans la section artisanale, en revanche, certaines professions sont de plus en plus délaissées par les jeunes. C’est ainsi que, successivement, les classes de sommeliers, de couturières, de confiseurs, de boulangers et de bouchers-charcutiers seront transférées à l’Ecole professionnelle de la Société Industrielle et Commerciale de Lausanne (EPSIC), faute d’effectifs suffisants.

Au fil du temps. Des amitiés se nouèrent, d’aucuns y trouvèrent même l’âme sœur. L’apprenti boulanger épousa la belle couturière !

DÈS 1987

Mais, dès 1987, les locaux disséminés entre le Collège des Planches et les locaux de La Corsaz, locaux par ailleurs exigus et vétustes, ne répondirent plus à ce qu’on était en droit d’attendre d’une école professionnelle digne de ce nom.


Dans les archives, nous avons retrouvé un témoignage d’un apprenti monteur-électricien qui reflète merveilleusement l’ambiance des lieux au collège des Planches :

 « au début de notre apprentissage, nous étions dans un vieux bâtiment, l’ancienne maison de commune de Montreux-Les Planches, dans le « Vieux Montreux » ; nous avions le privilège de participer aux cours dans la salle où se réunissaient les conseillers communaux (législatif) de la commune des Planches. Une grande cheminée de salon ornait cette salle, décorée d’antiques moulures de plâtre. De plus, nous bénéficiions d’un très vieux parquet grinçant.


Bref, cette salle était pour nous un vrai paradis ; sans compter le privilège de jouir d’une merveilleuse vue sur le lac Léman et d’apprécier l’agréable présence des apprenties de commerce !


Dès août 1982, nous sommes dans une des nouvelles salles, au dessus du local du Service du feu de Montreux ; la vue est imprenable…sur le mur de brique rouge du voisin et, comme agréable présence, Messieurs nos profs !


Cependant, tous, nous ne sommes pas prêts d’oublier les anciennes salles, avec leurs bons vieux planchers de bois craquant et grinçant sous nos pas. »


C’est alors, dès la nomination d’un nouveau directeur M. Pierre Durussel en 1988, que l’impulsion fut donnée par la commune de Montreux de projeter la construction d’un nouveau bâtiment à Clarens. Il a la chance de compter sur son bras droit, M. Pierre Gex, doyen puis directeur adjoint de l’EPM. Ce duo durera plus de 27 ans !

Image de Xavier von Erlach

1993, UNE GRANDE ANNÉE…

Le 27 juin 1993, une page se tourne au collège des Planches, puisque les habitants des Planches ont été conviés à une cérémonie de prise de congé des anciens locaux. Cet édifice qui a accueilli près de 400 élèves durant 50 ans était, avant la fusion des communes, l’Hôtel de Ville de la commune des Planches. Ce fût également le siège du poste de police et par voie de conséquence celui de la prison !


Budgétée à CHF 23 millions de francs, la construction de la nouvelle école professionnelle débuta en août 1990 et fut inaugurée le 7 octobre 1993.


Le Grand Conseil a octroyé le 25 février 1991 CHF 4,6 millions de francs à la commune de Montreux pour lui permettre de construire la nouvelle école professionnelle à Clarens. Il a été déclaré à cette occasion : « loin de mettre le parlement devant le fait accompli, la commune de Montreux a su faire preuve de dynamisme en entreprenant des travaux projetés depuis près de 4 ans ».


La reprise du bâtiment par le canton sera effective dès l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la formation professionnelle de 1993.


« Philosophie nouvelle dans bâtiment neuf » titre l’Est vaudois. C’est l’ouverture des premières classes de maturité professionnelle dans le canton, des classes d’employées de maison (jeunes filles de Suisse allemande), de la formation élémentaire, de la formation en cours blocs Gastrofutura, projet pilote en Suisse romande, liant la cuisine et le service. La formation continue fait également partie des projets.


Le 7 octobre 1993, « l’inauguration de l’EPM en amorce d’un avenir prometteur » titre l’Est Vaudois. Journée marquée par des animations telles danses, spectacles créés par les apprenti-e-s de l’école et bien entendu des créations culinaires fort appréciées. M. Jacques Martin, Conseiller d’Etat et M. Frédy Alt, Syndic de Montreux ont été les hôtes d’honneur de cette journée officielle. 

DÈS 1996

Trois ans plus tard, dans le cadre de la démarche structurelle de la formation professionnelle, l’EPM devient un centre de compétences des professions de l’alimentation, de la restauration et de l’hôtellerie pour le canton de Vaud. Quelques nouvelles transformations réalisées dans le courant de l’automne 1996 permettent d’accueillir, aléas de l’histoire, à nouveau les professions de sommeliers, de cuisiniers, de boulangers, de boulangers-confiseurs, de confiseurs-pâtissiers-glaciers. En 1997, seront encore transférées de l’EPSIC les professions de bouchers-charcutiers et de meuniers.


Les premières portes ouvertes sont organisées les 29 et 30 avril 1994. Par la suite, tous les 3 ans l’EPM accueille le public et présente les métiers de l’alimentation et de la restauration.


A partir de 1996, au fil du temps, le centre de compétences évoluera et marquera de son empreinte la formation professionnelle des métiers du palais !


Il faut relever qu’un homme a fortement contribué à la création de ce centre de compétences. C’est M. Guy Joseph. Enseignant de cuisine dans l’âme, il a marqué des générations de cuisiniers. Par son pragmatisme, son humanisme et sa passion du métier, il a été un pédagogue reconnu loin à la ronde.

ET APRÈS...

Depuis 1996, le centre de compétences a organisé ou co-organisé un nombre important de manifestations telles, les concours professionnels « le Poivrier d’Argent » (concours du meilleur apprenti cuisinier de Suisse romande et du Tessin), du meilleur apprenti cuisinier vaudois, la finale des jeunes confiseurs romands et du Tessin, à la finale suisse du concours culinaire « Pierre Taittinger », aux concours des Jeunes Restaurateurs Européens, etc.


Dès la rentrée d’août 2014, l’EPM bénéficie de 4 nouvelles salles de classe sous la cour de l’école. En août 2015, l’EPM accueille la nouvelle profession de spécialiste en restauration de système pour toute la Suisse romande. Cette nouvelle filière de formation était un besoin exprimé par les entreprises axées sur la cuisine collective et répondra aux vœux de l’économie.


Le 3 juin 2015, l’EPM a reçu son accréditation qualité selon la norme QSC (Quality School Certificate) conformément aux exigences de la législation fédérale en la matière.


Au 31 juillet 2015, MM. Pierre Durussel, directeur et Pierre Gex, directeur adjoint, ont fait valoir leur droit à la retraite. C’est une page de plus de 27 ans qui se tourne à Montreux.


Monsieur Jacques-Frédéric Siegler a été désigné par la Conseil d’Etat directeur de l’EPM au 1er juillet 2015 et Mme Isabelle Morel en tant qu'administratrice au 1er janvier 2016.


Dans cette perspective, beaucoup d’autres projets transversaux dans les tiroirs seront concrétisés dans les années à venir grâce aux compétences pédagogiques et techniques de nos maîtres d’enseignement professionnel du centre de compétences.

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EN 2016

A la rentrée 2016, c’est avec plaisir que nous avons pu mettre à disposition des filières des boulanger.ère.s-pâtissier.ère.s-confiseur.euse.s (BPC) et des boucher.ère.s-charcutier.ère.s (BC) deux nouvelles salles de pratique. Pour les BPC la salle de classe 309 a été complétement transformée en un atelier permettant une polyvalence entre la pratique et la théorie. Pour la filière des BC, l’atelier 503 en fonction depuis passablement d’année a été complétement rénové et structuré aux nouvelles normes du métier.

En septembre 2016 l’EPM a ouvert ses portes à la population pour découvrir toutes les facettes des métiers qu’elle enseigne. Ces portes ouvertes, sur deux jours, fût un succès et ont permis à l‘ensemble des collaborateur.trice.s de l’école de mettre en avant tout le professionnalisme et le sérieux de l’enseignement dispensé auprès des apprenti.e.s.

DE 2017 A 2019

Des travaux de maintenances dans les classes des boulanger.ère.s-pâtissier.ère.s- confiseur.ère.s ont été réalisés avec la transformation et le changement des installations frigorifiques traversantes entre les salles 504 – 505. Ces travaux ont aussi nécessité le changement des compresseurs en toiture.

L’idée d’une arrivée du numérique dans l’enseignement avec le métier de spécialiste en restauration de système (SRS) nous a demandé de nous équiper avec une installation Wifi digne de ce nom. En 2018, nous avons donc effectué un état des lieux de notre installation et de nos besoins. Constat qui a permis par la suite d’équiper l’ensemble de notre école d’un réseau Wifi adapté, et nous donnant la possibilité de démarrer des projets d’enseignement avec le numérique.

2019 a été au point de vue des ressources humaines une année de changement. Notre maître principal de cuisine, M. Vaucher Stephan, est parti en retraite. Ce départ a amené le conseil de direction à revoir son organisation et à la nomination d’un doyen dédié à la gestion pédagogique de la filière cuisine en la personne de M. Cardinaux Yan.

A fin 2019, l’école a ouvert ses portes aux visiteurs lors d'une journée dédiée. Cette ouverture au public a été réalisée sur un  jour le samedi, selon un nouveau modèle plus en phase avec l’idée d’atteindre les jeunes. 

Une quantité d'activités métiers ont été présentées par des apprenti.e.s.

ET 2020

COVID. Le vendredi 13 mars 2020, l’ensemble des directeur·trice·s des écoles obligatoires et post-obligatoires ont été convoqué·e·s  à Lausanne par notre cheffe de département, Mme Amarelle. Lors de cette séance, toutes les écoles du Canton de Vaud ont été informées que dès le lundi 16 mars, les établissements seraient fermés et que nous devions nous mettre au télé-enseignement avec nos élèves. Cette décision devant permettre d’aider à freiner la propagation du virus.

Cette brutale annonce a donc mis l’ensemble des équipes de l’école devant le fait accompli et a nécessité de devoir créer des liens numériques, ou autres, afin de communiquer hors salle de classe et de continuer l’enseignement et la formation de nos apprenti·e·s.

 

Le 8 juin 2020, nous avons eu le plaisir de pouvoir rouvrir les portes de l’école et accueillir nos élèves. Ce retour à l’école a été réalisé par la mise en place de mesures sanitaires très strictes, comme le port du masque, désinfection des plans de travails, distanciation sociale exigée.

 

Cette fermeture forcée, ainsi que l’obligation de passer au télé-enseignement, a eu l’avantage de dynamiser nos projets numériques avec l’arrivée de l’outil Office 365 pour les enseignants·e·s et les élèves.

 

2020 a aussi permis de préparer quelques grosses échéances de rénovations et de transformations de nos infrastructures. Lors des prochaines années, nous allons devoir rénover l’isolation de la toiture, créer un vestiaire pour nos apprenti·e·s au sous-sol et transformer une salle de cours pour la dédier au métier de la meunerie.

EN 2021 et 2022

Cette année scolaire a été un retour à une normalité. Nous avons pu laisser tomber les masques et retrouver ainsi les sourires de nos élèves et de nos enseignant·e·s.

La mise en place de mesures cantonale de soutien à la formation professionnelle pour les métiers impactés par le COVID, ont permis d’avoir des effectifs qui restent dans les standards des années précédentes.

Sur le plan pédagogique, l’utilisation d’Office 365 a été consolidée au sein de l’école et dans l’enseignement. Cet outil est aussi de plus en plus utilisé dans le quotidien de l’enseignement afin de pouvoir varier et de dynamiser les séquences de cours.

Sur le plan des infrastructures, nous avons subi en 2021 – 2022 un chantier très compliqué et très impactant pour l’école qui a été la rénovation de l’étanchéité de la cour de récréation. Chantier mené par le propriétaire. Les retards de travaux, la suppression de la cour de récréation, les infiltrations dans les salles 200, les nuisances sonores et odeurs ont mis à très rude épreuve l’ensemble des enseignant·e·s et des élèves. Tous ces aléas ont eu comme impact de devoir déplacer, selon les dégâts, des classes. En cette fin d’année scolaire, les travaux ne sont toujours pas terminés.

En revanche, l’ensemble des travaux de rénovations des toitures menés par la DGIP sont terminés, à satisfaction. Lesdits travaux touchaient la rénovation de l’isolation, des compresseurs pour nos installations frigorifiques ainsi que le renouvellement des panneaux solaires. L’électricité produite par nos nouveaux panneaux photovoltaïques est maintenant directement injectée dans le réseau électrique de l’école afin de diminuer nos coûts énergétiques. 

Le 10 novembre 2021, nous avons eu le plaisir de pouvoir inaugurer la nouvelle salle des meuniers en présence de l’organisation professionnelle qui siégeait à l’EPM pour son assemblée générale.

Le mois de novembre a été intense du fait que nous avons aussi accueilli, dans nos locaux, la conférence annuelle de l’enseignement qui regroupe l’ensemble des secrétaires généraux et des chef·fe·s de service. Cette manifestation s’est clôturée par un repas gastronomique pour 60 personnes réalisé et servi par des apprenti·e·s.

Sur un plan plus global en cette fin d’année scolaire 2021 – 2022, nous changeons de gouvernance politique avec l’arrivée d’un nouveau Conseiller d’Etat en la personne de M. Frédéric Borloz, qui remplace Mme Cesla Amarelle.

Nous avons aussi pris congé de notre Président du conseil d’école, M. Reto De Mercurio, qui en cette fin de législature a fait valoir son droit à la retraite, après plus de 20 ans au sein de celui-ci.

ET 2023

Nous fêtons les 30 ans de l'école cette année.

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